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Dimanche 12 Mai 2024

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-APS, elfaycal.com: Des chorégraphes et des danseurs algériens émergents, créatifs et aux ressources certaines, auront été la révélation de ce 10e Festival international de danse contemporaine d'Alger qui s'achève mercredi soir et auquel ont pris part des compagnies étrangères remarquées pour leur haut niveau académique.

 

Consacré aux créations contemporaines, le festival -ouvert samedi à l'Opéra d'Alger- représente un des rares évènements offerts aux danseurs du ballet national, aux quelques compagnies et écoles de danse algériennes, "très rarement visibles" le reste de l'année, observent les familiers du festival.

Cette saison du festival a également permis au public algérois d'apprécier, cinq jours durant, les dernières productions de compagnies et ballets étrangers de renom, qui ne se produisent en Algérie qu'à la faveur de cette manifestation annuelle.

Comme chaque année depuis sa création, le festival a présenté au public les spectacles de grands ensembles internationaux de danse, à l'image entre autres, de la Compagnie portugaise, "Terratcha Flatland", du "Ballet du Théâtre du Bolchoï" et ses danseurs-étoiles, des compagnies malienne "Karemba Studio", syrienne de danse théâtrale "Miral"  et la compagnie égyptienne de danse moderne habituées de la manifestation.

Le ballet de l'Ensemble "Arabesque" et le "Ballet du Théâtre du Bolchoï" de Russie, invitée d'honneur du festival, ont ouvert cette 10ème édition en présentant deux programmes différents en lien avec les traditions des deux pays, danses sur les musiques andalouse et chaouie, et "Le pas de deux  de la Sylfide" du ballet du Théâtre de Bolchoï, respectivement.

Une scène plus mature

Au plan de de l'organisation, la "centralisation" et le choix d'un seul établissement -l'Opéra d'Alger- pour accueillir cette 10e édition,  n'ont pas été des plus pertinents, selon les observateurs qui jugent par ailleurs la promotion de l'évènement "tardive et très insuffisante", avec pour résultat une affluence moindre du public.

Malgré l'absence de noms algériens reconnus de la scène de danse contemporaine, "Dream Team" de Tizi-Ouzou et "Mosta.Stars" de Mostaganem, deux compagnies montantes du sixième art, ont pu présenter leurs nouvelles créations au public à la faveur de cette 10ème édition.

Le 10e festival de de danse contemporaine a également ouvert sa programmation aux prestations en solo, à l'image de de "Dhadjidj Es'Samt" (le bruit du silence) de Abdessamad Seddouk de Sidi Bel Abbès.

Présente au festival depuis plusieurs éditions déjà, cette compagnie a laissé une bonne impression chez le public.

Pour leur part, les danseurs du Ballet de l'Opéra d'Alger, convertis ces dernières années aux chorégraphies contemporaines, ont brillé à ce festival grâce à des thématiques puisées dans le patrimoine ou en lien avec des sujets d'actualité.

Le 10e Festival international de danse contemporaine d'Alger a par, ailleurs, accueilli des masters class organisés au profit des jeunes danseurs issus de différentes écoles et instituts  nationaux et de compagnies privées.

Le 10e Festival international de danse contemporaine prend fin à Alger

La clôture du 10e Festival international de danse contemporaine a été marquée par les prestations algériennes, animées par le trio de la Compagnie "Kynsha" de Annaba et la centaine d'étudiants en master class,qui, avec les autres performances algériennes présentées durant lefestival, dénotent de l'existence d'un creuset de jeunes chorégraphes et danseurs au grand potentiel créatif, promis à de belles carrières.

"Qui sommes-nous ?", intitulé de la performance, qualifiée unanimement de "remarquable", que le trio annabi de la Compagnie "Kynsha", composée des jeunes, Amine Kiniouar, (auteur, chorégraphe et metteur en scène), Sana Chami et Baligh Ayad, a présenté, traitant des méfaits du système dans ses pouvoirs à transformer les êtres en les montant les uns contre les autres.

Dans la grâce du mouvement et la beauté du geste, la trame du spectacle a été déroulée en ellipses, depuis l'âge innocent de l'enfance où les trois danseurs exécutent de belles figures esthétiques évoquant, le bonheur d'être ensemble dans l'insouciance et l'impunité, jusqu'au moment des premières amours, violemment interrompues et réprimées par les regards obliques d'une société devenue intolérante et fanatique.

Spectacle visuel hautement esthétique et d'une grande maîtrise technique, "Qui sommes-nous ?", a été longtemps applaudi par le public, provoquantl'euphorie dans la salle.

Issus des master class -qui, selon les organisateurs, ont "débuté dès le 5 novembre dernier-, la centaine d'étudiants des écoles, instituts et compagnies privées de toutes les régions d'Algérie, intervenant à l'issue de la soirée, ont montré de grandes capacités à laisser leurs corps dire ses propres vérités, à travers le spectacle "Il faut danser", conçu et mis en scène par le chorégraphe malien Aly Karembe.

Travaillant sur des figures esthétiques compartimentées, le metteur en scène a réussi à créer une fresque harmonieuse, où chaque groupe exécutait sa propre chorégraphie, exprimant le bien-être par des cris de joie, pour former ensuite, une seule masse, guidée par la flûte de Chek Djalou, dans le rôle du griot, sous les applaudissements d'un public conquis.

Par ailleurs, les organisateurs du 10e Festival international de danse contemporaine ont rendu hommage à de grandes figures du 6e Art, la regrettée Zahra Benrobaï, Ahmed Sellali, Abdelhamid Agabi, Fatma Zohra Benalia et Riad Berroual, notamment.

La commissaire du festival, Fatma Zohra Namous Senouci, annonçant au public que le Mali sera l'invité d'honneur de la 11e édition, a confié à l'APS que celle-ci "aura lieu en 2020 à Oran", affirmation confirmée par le directeur du Théâtre régional d'Oran, Mourad Senoussi.

Auparavant, la Compagnie malienne "Karemba Studio", reconnue comme institution de la danse contemporaine africaine, et œuvrant depuis sa création en 2000, à la promotion de la culture africaine, a répercuté sur la scène artistique, à travers son spectacle, "Les sorciers", la tradition ancestrale, dans une conception de la danse contemporaine franchementinspirée de la culture et danses populaires maliennes.

La troupe russe "Raketa" a, de son côté, présenté en quatre parties, "Tableaux russes", une performance évoquant, la relation entre l'homme et la femme, le respect du pain et de la terre, la nécessité de s'aimer et la splendeur du printemps.

En présence de hauts responsables du ministère de la Culture, de l'experte internationale à l'Organisation pour l'Education, la Science et la Culture des Nations unies (Unesco), Christine Merkel, et des représentants des missions diplomatiques accréditées à Alger, celles de la Russie, invité d'honneur, et du Mali notamment, l’assistance a apprécié de belles poésies en mouvement, savourant chaque moment de la soirée dans l’allégresse et la volupté.

Outre les troupes algériennes, des ensembles de Russie, Mali, Hongrie,Egypte, Maroc, Tunisie, France, Espagne, Portugal, Syrie et Ukraine, ont animé le 10e Festival culturel international de la danse contemporaine d’Alger, organisé à l'Opéra d'Alger du 9 au 13 novembre, sous l'égide du ministère de la Culture.

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Dernière modification le jeudi, 14 novembre 2019

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